Le Centre de santé Saint-Boniface s’occupe de tout

Juil 18, 2017 | News @fr, Non classifié(e)

Le Centre de santé Saint-Boniface prend au sérieux les soins centrés sur les patients, en se consacrant à ses patients d’expression française ainsi qu’aux populations marginalisées et vulnérables de sa communauté. Situé à Winnipeg (Manitoba), où il dessert environ 7 000 patients, le Centre reflète fidèlement les objectifs du modèle du Centre de médecine de famille (CMF).

La Dre Julie Lévesque-Taylor, responsable médicale, cite la relation symbiotique des soins centrés sur le patient et des soins en équipe comme la pierre angulaire de ce succès.

« Notre mandat est de servir la population d’expression française de Winnipeg et les résidents de la région de Saint-Boniface, donnant ainsi au personnel le sentiment d’un but commun, dit-elle. Il attire des professionnels aux vues similaires qui s’intéressent véritablement à leur population définie de patients, et il offre une structure favorable à la défense des besoins de leurs patients ».

Le Centre est un site d’enseignement urbain du courant bilingue du programme de résidence du département de médecine familiale de l’Université du Manitoba, et plusieurs médecins de famille enseignent aussi au niveau prédoctoral. Le site offre des rotations d’exposition clinique ainsi qu’une rotation en médecine familiale plus formelle aux étudiants en médecine francophones de tous les niveaux. Le Centre sert à la fois de site d’éducation, de formation et de recherche — l’un des piliers du CMF.

Avec l’accent sur les soins complets et globaux, et sur l’éducation, le Centre inclut des adjoints aux médecins et des infirmières et infirmiers praticiens étudiants dans ses services de formation.

« Chaque jour, chaque médecin de famille et chaque infirmière praticienne ou infirmier praticien se réserve deux blocs de 15 minutes pour une consultation interdisciplinaire sur le terrain entre les prestataires de soins primaires et le reste de l’équipe : infirmières et infirmiers, diététistes, conseillers en santé mentale, spécialistes de l’exercice en santé primaire, pharmaciens cliniciens, personnel du développement communautaire et cliniciens des réseaux de santé primaire My Health », explique la Dre Lévesque-Taylor.

L’équipe diversifiée garde un œil vigilant sur les besoins de la communauté, souligne Dre Lévesque-Taylor, avec l’équipe de soutien des professionnels de soins primaires du Centre en contact stratégique avec des partenaires communautaires pour évaluer les écarts entre les soins aux patients et leurs besoins.

« Au cours des deux dernières années, nous avons aussi cherché à offrir des soins aux populations marginalisées et vulnérables : réfugiés, personnes atteintes de déficiences physiques et intellectuelles ou aux prises avec des problèmes sociaux complexes comme l’itinérance, les toxicomanies et les problèmes de santé mentale », déclare la Dre Lévesque-Taylor. « Nous croyons que notre groupe interdisciplinaire de professionnels et notre modèle de financement nous fournissent l’appui nécessaire pour répondre à leurs besoins souvent complexes ».

À part tout cela, le Centre intègre un autre pilier du CMF : l’accès en temps opportun selon le modèle de l’accès adapté, afin de fournir des soins en temps opportun. En dépit des priorités concurrentes et des contraintes de temps, l’équipe parvient à assurer la continuité des soins en collaborant avec des médecins à temps partiel afin que les patients puissent consulter un autre médecin si le médecin principal n’est pas libre. Le Centre vise des enjeux ambitieux, mais il accomplit beaucoup grâce à son orientation vers le travail d’équipe. Le 18 juin, cinq membres du personnel ont participé à la course à relais du Marathon du Manitoba à l’appui des personnes handicapées. Les superviseurs et les résidents se réunissent quatre fois par année pour les conférences de recherche.

« Étant Canadiens français, il y a toujours des soupers à bonne franquette et des déjeuners de crêpes servis par l’équipe de direction, ainsi que d’autres événements sociaux où partager une bouchée tout au long de l’année », ajoute la Dre Lévesque-Taylor.